Présentée au salon de Francfort et commercialisée en janvier 2016, la nouvelle Mégane perpétue, pour la quatrième fois sous le même nom depuis 1995, la lignée des berlines compactes à hayon du segment M1 des véhicules du constructeur Renault.
Une Renault Mégane connectée au caractère affirmé
Dessinée sous la houlette du patron du design du constructeur au losange Laurens Van den Acker, la Mégane reprend clairement la nouvelle identité visuelle de Renault et plus particulièrement celle de la Talisman au niveau de la calandre, des optiques avant et arrière et des feux de jour « à virgule », sans pour autant trancher complètement avec la ligne de la génération de Mégane précédente (en version 5 portes). La dernière née fait toutefois plus posée sur la route, impression confirmée par les dimensions avec une longueur de 4,36 m (à comparer aux 4,16 m de la Mégane 1), des voies larges (+47 mm à l'avant et +39 mm à l'arrière) et surtout une hauteur en baisse (-25 mm).
La Mégane 4 est basée techniquement sur la plateforme CMF - CD, partagée par sa cousine Nissan Pulsar mais aussi par ses grandes sœurs Renault Talisman et Espace 5, ce qui lui autorise une pléthore d'équipements technologiques comme le R-Link2 avec la tablette tactile de 8,7 pouces et les diverses aides à la conduite (régulateur de vitesse adaptatif, affichage tête haute...).
La Renault Mégane 2016 propose une offre classique de moteurs essence TCe et diesel DCi éventuellement combinés à la boite robotisée à double embrayage EDC et proposera une version hybride diesel baptisée « Hybrid Assist » en 2017.
Malgré toute ses qualités, la compacte Renault c'est fait souffler le titre de voiture de l'année 2016 par sa concurrente, l'Opel Astra 5.
Une compacte sportive Renault de référence
On peut situer le point de départ de la saga des berlines de sport à hayon du segment M1 de chez Renault à la R11 turbo, sortie en 1984, disposant des 105 chevaux (115 cv en phase 2) fournis par son 1400 suralimenté.
Celle-ci est remplacée en 1990 par la R19 16S et ses 140 cv, issus du premier moteur de série à 4 soupapes par cylindre de chez Renault et signant pour l’occasion l'arrêt de l'utilisation du turbo pour les GTI du constructeur durant 14 ans.
C'est la Mégane II, en 2004, qui renoue de belle manière avec la suralimentation dans sa version Renault sport de 225 cv. Les versions les plus affutées (R26 et R26.R) de cette dernière en fera enfin une référence dans la catégorie des compactes de sport faisant oublier les Golf GTI et autres Honda Civic Type R.
Ce statut sera confirmé par la Mégane III Renault sport dès 2009. Disponible uniquement en coupé, comme la Mégane I sportive (pour laquelle le marché Suisse a toutefois eu droit à une version 5 portes avec le 2 litres 150 cv) elle est forte des 250 cv de son F4Rt qui grimpe jusqu'à 275 cv en fin de carrière. 
Les Mégane 4 sportives conçues dès le départ
C'est une première, mis à part encore une fois la Mégane (1) coupé 16V 150 cv : la nouvelle Mégane est disponible dès le lancement dans une version sportive, la Mégane GT TCe 205 EDC. Dotée du 1.6 turbo de la Clio RS porté à 205 cv et de la boite EDC à 7 rapports, elle a été développée par Renault sport. Elle dispose de l'intéressante technologie à 4 roues directrices 4 Control, un autre avantage du à la plateforme CMF.
Ultérieurement, une version GT 1.6 DCi bi-turbo de 165 cv (seulement...?) devrait également être proposée (à l'origine prévue pour le mois de juin 2016).
Bien que cette Mégane GT arbore plus fièrement que ses aînées de même dénomination le logo Renault sport qui apparaît à divers endroit sur la carrosserie et dans l'habitacle, une version R.S. de la Mégane IV, nettement plus méchante (300 cv ?), est prévue pour 2017.
Le constructeur au losange a fort à faire au niveau de son développement pour rester une référence et concurrencer à la fois la très polyvalente et efficace Seat Leon Cupra 290 et l'épouvantail Ford Focus (3) RS avec ses 350 cv.